PRECOMMANDE : Livraison en septembre 2025 (édition limitée)
L’accueil que vous avez réservé à Respawn a dépassé nos attentes. Le numéro 1 sur les mondes ouverts s’est retrouvé en rupture de stock très (trop) rapidement, mais c’est surtout vos retours et votre engouement qui nous ont encouragés à sortir un deuxième opus.
Alors on continue de valoriser, de rendre de nouveau accessibles des idées et des réflexions autour des jeux vidéo, en republiant des textes précieux qui étaient un peu retombés dans l’ombre.
Dans une période d’une rare violence, les décisions prises par ceux qui nous gouvernent donnent l’impression que les identités n’auraient pas toutes la même valeur. Contre cette hiérarchisation des formes de vie, la série d’articles de ce deuxième numéro propose d’explorer une richesse d’être et d’exister que l’on retrouve dans les marges, les contradictions, les récits à double sens, les doutes et les errances, et donc la nuit.
De la figure du migrant dans Inside, confronté « aux barrières et aux frontières, et à l’exploitation de l’homme par l’homme » (Bérengère Sequin), à la figure du fugitif dans A Plague Tale: Innocence, qui ne sait plus s’il fuit une épidémie ou une religion devenue folle (Hélène Birlouez). De la figure du survivant, coincé dans l’impitoyable boucle temporelle de Don’t Starve (Camille Boisaubert), en passant par la figure du prisonnier dans The Elder Scrolls III: Morrowind (Tancrède Rivière), ou encore la figure du fantôme dans le folklore japonais, « à la frontière entre la vie et la mort » (Guillaume Baychelier). À la découverte de la multitude d’espèces qui peuplent la galaxie de Mass Effect (Laura Goudet), et aux multiples symboliques de l’or, métal de toutes les convoitises (Gabriele Rendina). Autant de figures, aux histoires souvent douloureuses, mais riches et complexes, qui brillent dans la nuit.